Communiqué CGT - FSU - Solidaires - Université de Toulon

L’intersyndicale CGT - FSU - Solidaires de l’UTLN des personnels déplore la décision autoritaire de la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)

qui, au moment de l’arrêt du processus de l’IDEX UNITI 2018, a pris la décision de dissoudre tous les Conseils de l’Université de Toulouse-Jean Jaurès,
ce qui est sans précédent dans l’histoire des universités, et la mise sous tutelle par un administrateur provisoire. Cette situation fait craindre l’intervention des forces de l’ordre.

Elle demande au Ministère et aux autorités compétentes de renoncer à toute intervention des ses forces de l’ordre. La situation sur le campus du Mirail est totalement calme, comme elle l’a toujours été.

L’intersyndicale de l’Université de Toulon s’indigne de cette décision brutale, autoritaire contre des instances démocratiquement élues alors même que des discussions étaient en cours au sein de cette université.

Nous demandons au gouvernement de ne pas envoyer les CRS (comme ce fut le cas à Bordeaux, de façon violente, la semaine dernière ainsi qu’à Dijon le 16 Mars) contre les personnels et les étudiants.

Aux côtés des personnels et des étudiant-es, l’intersyndicale CGT - FSU - Solidaires de l’UTLN reste mobilisée et réaffirme son opposition à la loi ORE-ParcourSup -

Sélection mise en place et appliquée dans l’urgence sans qu’elle n’ait été adoptée.

Elle appelle à amplifier la mobilisation et à participer massivement à la grève et aux manifestations du 22 mars et à celles à venir.

L’intersyndicale CGT - FSU - Solidaires de l’Université de Toulon réaffirme sa volonté de continuer la mobilisation en faveur d’une Université ouverte, publique et démocratique, donc sans sélection d’aucune sorte,

de maintenir l’unité des personnels et des étudiant-e-s et de faire échec à toutes les régressions sociales actuelles dans l’intérêt des un-e-s et des autres.

Toulon, mercredi 21 mars 2018

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