"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
Menu ☰Accueil > Syndicats > Provence-Alpes-Côte d’Azur > Université de Toulon
Page web de la CGT FERC Sup de l’université de Toulon
Bons vœux et meilleur année 2018,
Une nouvelle année commence, placée encore une fois, sur le non-respect des textes de loi.
En effet, nos ministères, celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche mais aussi celui de l’Education Nationale, s’évertuent à mettre en place une loi avant qu’elle ne soit votée car n’étant encore qu’à l’état de projet. Mais pourquoi s’en priveraient-ils puisque la majorité à l’assemblée nationale leur assure qu’elle sera adoptée, soit après débat, soit plus rapidement encore, par ordonnance, comme ce fut le cas pour la "loi travail 2"
Localement, les dirigeants de notre université, obéissant aux ordres illégaux de notre ministère de tutelle mais reniant encore plus un fonctionnement démocratique, se sont permis de faire voter au Conseil d’Administration, "les capacités d’accueil en première année de licence et de DUT", sans passer par la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire, qui aurait dû statuer (Article L712-6-1 du code de l’Education), alors que le gouvernement a repoussé au 6 mars la date limite pour les publier.
De plus, depuis quelques années, le Conseil d’Administration de notre université adopte de nombreuses propositions repoussées par le CTEP, fréquemment à l’unanimité, et, en cas de présentation obligatoire, également repoussées par le CHSCT. Ceci est tellement éloignée des promesses de campagne de l’équipe actuelle qui nous parlait d’un "renouveau dans la gouvernance" ou, alors, nous n’avions pas compris que le changement promis aboutirait à un fonctionnement pire que sous la précédente mandature.
L’Intersyndicale CGT-FSU-Solidaires souhaite que, en 2018, notre établissement revienne à un fonctionnement plus normal et plus respectueux des règles, des personnes et, finalement, du Service Public dont nous avons la charge.
Elle tentera donc, comme elle a toujours essayé de le faire, de faire respecter la législation par nos dirigeants, au travers des différents conseils, comités et commissions dans lesquels elle est présente.
Ses syndicats rappellent qu’ils sont opposés à la privatisation rampante des services publics, dont ceux de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, imposée depuis des années par nos gouvernants successifs et pour un retour à un Etat au service de toutes et tous.
Intersyndicale CGT-FSU-Solidaires de l’Université de Toulon