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samedi 23 novembre 2024

Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille

Stop aux violences sexistes et sexuelles - Manifestation samedi 23 novembre

Manifestation contre les violences sexistes et sexuelles : Marseille - Réformés Canebière - 14h

Toutes les mobilisations

La CGT exige des actes, des moyens et une politique ambitieuse de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans la vie, comme au travail.

La tolérance complice et coupable des pouvoirs publics et des employeurs est inadmissible, nous exigeons des actes forts et des mesures concrètes.

Harcèlement moral à caractère sexiste, agissement sexiste, harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol, ne sont pas que des mots :

  • 9% des viols ou tentatives de viols ont lieu au travail,
  • 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail
  • 70 % de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur.
  • Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.

De trop nombreux employeurs, qu’ils soient publics ou privés ne respectent pas leurs obligations en matière de prévention, de protection des victimes et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail alors même que la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses est une obligation de l’employeur.

Nous demandons notamment :

  • L’adoption de la proposition de loi-cadre intégrale de la Coalition féministe proposant plus de 130 mesures pour une véritable politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ;
  • La mise en place de sanctions pour toutes les entreprises et établissements qui n’ont pas de plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et de dispositif de signalement négocié ;
  • Un bilan rigoureux des mesures de 2018 et l’identification de nouvelles dispositions à adopter ;
  • Des droits pour protéger les victimes de violences conjugales : abrogation des jours de carence en cas d’arrêt maladie, interdiction de licenciement, droit à absences rémunérées pour faire ses démarches, droit à la mobilité géographique et fonctionnelle ;
  • Un accès aux soins garanti avec le remboursement à 100% des consultations en psycho-traumatologie pour les victimes.

Depuis plusieurs années, les violences sexistes et sexuelles au travail apparaissent sous une lumière crue : le problème est massif et grave et touche les femmes et les minorités de genre de toutes professions, du secteur privé comme public et de toutes catégories socioprofessionnelles.