Nous avons été alertés récemment par des collègues sensiblement déboussolés par les procédures internes de revalorisation ou par les étapes des promotions de carrière.

Revalorisation triennale des contractuel·les : un parcours du combattant ?

Ainsi, pour prendre un exemple concret, une des agent·es avec qui nous avons pu échanger, en CDD à Nantes Université depuis 4 ans, n’a été revalorisée de…100 euros, que 8 mois après le déclenchement de la procédure lancée par son N+1…
Notre collègue n’avait aucune lisibilité sur la procédure elle-même (sur ces étapes de validation, sur les échéances de cette revalorisation), et sur les personnes ressources pour répondre à ses interrogations.

Résultat ? La « frustration » d’être « baladée » d’un service RH à un autre, d’être dans le flou. Et, partant, de la surcharge mentale, car il lui fallait régulièrement remonter au créneau pour chercher à avoir des réponses…qu’elle n’avait pas, au final.

Impression ? Elle a eu l’impression que l’on ne respectait pas « son » droit et que l’on ne la « reconnaissait » pas réellement en tant que personne engagée dans son travail. Bref, Elle avait l’impression d’être une variable d’ajustement, un pion.

Cela n’a pas été complètement son cas, mais on peut imaginer ce à quoi cela peut conduire pour les collègues dans la même situation, à savoir :
  au découragement professionnel allant jusqu’à la démotivation.
  A de la fatigue psychique.
  A une altération de la « qualité du travail ».

Conséquences ? Cela l’a limitée, pendant des mois, dans ses possibilités d’évolution professionnelle, car elle ne pouvait pas répondre aux questions qui lui étaient posées sur mes prétentions salariales, alors que son contrat à NU allait s’achever : elle ne connaissait pas son salaire revalorisé.
Le rappel en une seule fois des revalorisations risque de la priver de la prime d’activité, d’aides sociales… Ce n’est donc pas sans incidence…

Loin de nous l’idée que nos collègues RH mettent de la mauvaise volonté à répondre aux agent·es, nous les savons débordés par la tâche, pas assez nombreux, soumis eux-mêmes à un ensemble de pressions managériales parfois contradictoires ! Il n’empêche qu’il y a matière, pour la Présidence :
  à réfléchir à la manière dont les agents sont informés des procédures qui les concernent ? Existe-t-il un vademecum qui leur explique les délais, les procédures, les personnes-ressources ? Est-il accessible ? Connu des agent·es ?
  à mettre des moyens humains en RH qui permettent la bonne information des agents
, gage de qualité du travail de nos collègues, et la nécessaire transparence des procédures.

Les promotions des titulaires

Même si la précarité n’est pas là, les fonctionnaires de Nantes Université sont parfois un peu démunis et sans vraie information sur la procédure des promotions.
Combien de mois avant l’effectivité de la promotion sur le traitement ? A qui s’adresser pour avoir des informations ?
Là encore, il y a matière, pour la Présidence, à réfléchir à l’amélioration de la communication à destination des personnels.

Et vous, comment cela s’est-il passé pour vous ? Comment cela se passe-t-il en ce moment ? Racontez-nous vos expériences, sans que nous levions votre anonymat, en nous adressant vos témoignages par mail ici : bureau-nantes@fercsup-cgt.net