"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
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Pour informationMotion débattue et votée à l’unanimité au Conseil d’Administration de
l’Université de Picardie Jules Verne le 7/11/2013.Le Conseil d’Administration de l’Université de Picardie Jules Verne dénonce
l’insuffisance des moyens dont disposent les universités pour
l’accomplissement de leurs missions de service public. Le Conseil
d’Administration s’inquiète et alerte le gouvernement, la communauté
universitaire et les citoyens sur la situation critique de nombreuses
universités, incompatible avec les objectifs annoncés par le Président de la
République visant à faire de la jeunesse, de l’éducation et de la société de
la connaissance, une grande priorité nationale.L’état très dégradé de leurs finances pousse un grand nombre d’universités à
mettre en place des plans de rigueur sans précédent. Ainsi, notre université a
été contrainte de prendre les mesures suivantes :baisse des dotations aux laboratoires en 2013 alors que le nombre
d’enseignants-chercheurs produisant augmente et non compensation de la baisse
du BQR (Bonus Qualité Recherche), réduction du financement de la maintenance
des équipements scientifiques ;
transformation d’heures CM en TD en licence pro, baisse de la
dotation des composantes en 2013 alors que le nombre d’étudiants augmente à
l’UPJV, gels des postes en 2012, grande difficulté à développer les licences à
1500 heures et les nouveaux programmes pédagogiques nationaux des IUT et même,
dans les filières qui se développent le plus en licence cette année,
difficulté à fournir en 2013-2014 les heures complémentaires nécessaires au
maintien de groupes de TD à 30-35 étudiants (Staps par exemple).En 2014, malgré les efforts pour ne pas voir perdurer cet état de fait, la
situation financière de l’établissement dont le nombre d’étudiants augmente et
dont le nombre de boursiers en licence dépasse les 50%, ne permettra pas à
l’UPJV d’augmenter les heures complémentaires, les dotations des composantes
et des laboratoires, ni de dégeler des postes, ou de financer certaines
opérations de maintenance immobilière ou d’équipements scientifiques. Ces
mesures fragilisent l’offre de formation, le niveau d’encadrement des
étudiants ainsi que le potentiel de rayonnement de notre université et les
capacités de travail de nos laboratoires.Après la promulgation, le 22 juillet dernier, d’une loi sur l’ESR qui
maintient les universités dans le piège des RCE et ne s’accompagne d’aucune
programmation pluriannuelle des moyens, et les annonces de nouvelles
réductions des dépenses publiques dans le projet de loi de finances 2014, il y
a tout lieu de craindre que la cure d’austérité budgétaire dans notre
université se poursuive, voire s’aggrave.La démocratisation de l’enseignement supérieur public, la relance d’une
politique de recherche ambitieuse, l’amélioration des conditions de travail
des personnels et de réussite des étudiants nécessitent des investissements
budgétaires importants. Le Conseil d’Administration de l’université de
Picardie Jules Verne demande à l’Etat d’assumer ses responsabilités vis-à-vis
des universités. Il demande à la direction de l’UPJV de porter clairement au
gouvernement et dans les instances telles que la CPU , les revendications de
moyens budgétaires, et de création d’emplois statutaires à la hauteur des
missions que nous devons remplir.
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