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Les infos du syndicat CGT FERC Sup de l’Université Toulouse - Jean Jaurès.
Les Comités Techniques (CT), instances de concertation, sont chargés d’examiner les questions relatives à l’organisation et au fonctionnement des services. Ils doivent être consultés sur la « gestion prévisionnelle des emplois et des compétences », sur les « règles statutaires et relatives à l’échelonnement indiciaire », sur les « grandes orientations en matière de politique indemnitaire », ainsi que sur « les règles d’horaires et de congés ». Ils sont également consultés pour les restructurations de services (suppressions ou créations) et pour toute modification des organigrammes, structurels ou fonctionnels, même minimes. Ils doivent rendre un avis en amont des décisions. Cet avis peut être éclairé utilement par un avis préalable du CHSCT.
Les regroupements à marche forcée de nos établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ComUE ou fusion), se font sans tenir compte des avis émis par les instances représentatives des personnels ni même celui des personnels quand on le sollicite. Ces mutations brutales ont des conséquences désastreuses auxquelles s’ajoutent, pour l’UT2J, l’échec cuisant d’une direction qui s’est montrée incapable d’entendre l’expression déterminée des personnels et des étudiant·es qui s’opposaient au projet qu’on voulait leur imposer. Cette situation de crise qui a abouti à la mise sous tutelle de l’UT2J a fait émerger des enjeux qui vont peser lourdement sur les personnels.
Avec les projets de restructurations toujours en cours et le programme CAP 22, notre établissement n’échappera pas au démantèlement progressif auquel sont soumis tous les services publics et les personnels de la Fonction publique. Nous devons nous attendre à de nouvelles attaques sur :
Après l’élection d’une nouvelle équipe de direction qui va vouloir mener l’établissement sur le chemin qu’elle s’est tracé, la CGT propose aux personnels de construire, avec le Comité technique et le CHSCT, deux instances de contre pouvoir pour que rien ne puisse se faire au détriment des personnels, contre leur volonté ou sans tenir compte de leur avis.
Les résultats du vote des personnels pour la constitution du Comité technique de l’UT2J vont déterminer la composition du CHSCT de l’établissement et la place que la CGT y tiendra. Le CHSCT est une instance où les personnels ont encore la possibilité de reprendre la main sur leur Travail. Les mandaté·es CGT y défendront le droit à la santé et à la sécurité de tous et toutes sur le lieu de Travail que le chef d’établissement a l’obligation de leur garantir.
La CGT continuera à faire vivre la transparence de ces instances afin qu’elles ne deviennent pas des huis clos comme on a voulu l’imposer en tentant de réduire au silence la CGT au prétexte d’un prétendu principe de confidentialité.
Vos élu·es et mandaté·es CGT rendront régulièrement compte des mandats que vous leur confierez.
Voter CGT c’est montrer que nous voulons compter, qu’on ne peut pas nous faire avaler n’importe quelle couleuvre et que nous tenons à offrir à notre jeunesse toutes les chances de bien se former, au plus haut niveau possible .
C’est aussi affirmer que la solidarité n’est pas un vain mot et que nous voulons la faire vivre contre vents et marées.
Tous les agents exerçant leurs fonctions dans l’établissement sont électeurs
Une seule condition pour être électeur : exercer ses fonctions au sein de l’établissement et ce indépendamment de l’affectation statutaire : personnels titulaires ou contractuels, ITRF, AENES, bibliothèques, enseignant·es, enseignant·es-chercheur·es de l’université, ITA et chercheur·es des UMR rattachés à l’établissement.
Alors que les réformes en faveur des plus riches s’enchaînent (suppression de l’ISF, impôt unique sur l’épargne, etc.), que les facilités ou cadeaux aux entreprises demeurent (CICE, CIR, etc.) malgré leur inefficacité avérée, que le budget de la défense s’envole, que les distributions de dividendes aux actionnaires ont encore augmenté, le gouvernement Macron presse et sanctionne celles et ceux dont le travail est indispensable pour assurer la rente et les profits des « premiers de cordée ».
En même temps, notre pouvoir d’achat ne cesse de baisser (avec perte de salaire supplémentaire depuis le 1er janvier 2018 du fait d’une compensation insuffisante de la hausse de la CSG), le gel du point d’indice des fonctionnaires est à nouveau prolongé, la part des personnels contractuels ne cesse d’augmenter (près de 40 % des effectifs dans notre secteur désormais) et la part du PIB consacrée à l’enseignement supérieur et la recherche continue d’être inférieure à la moyenne des pays de l’OCDE.
Le Comité Action Publique 2022 (CAP 22) n’est qu’un gigantesque programme d’abandon des missions relevant du service public, incluant la suppression de 120 000 emplois de fonctionnaires sur le quinquennat.
Pour l’ESR, CAP22 se traduira par : suppressions (postes, formations, services...), précarité, mobilité, logique de la performance.
Face à un contexte général particulier caractérisé par :
Pour proposer une autre voie que celle de la rentabilité et de la productivité au mépris de l’humain. En toute indépendance et dans l’intérêt de la majorité de la population, vos élu·es CGT continueront à défendre :