"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"

Menu ☰

Accueil > Syndicats > Normandie > Université et INSA Rouen

mercredi 13 novembre 2024

Blog du syndicat CGT FERC SUP université & INSA Rouen

POUR LE SERVICE PUBLIC DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Liste présentée par la CGT FERC Sup université Rouen et la FSU.

L’université doit conserver sa dimension universelle et émancipatrice, respecter les disciplines et la collégialité

En cette fin d’année 2024, la situation des universités est particulièrement grave. Comme tous les services publics, elles risquent de subir des coupes budgétaires massives parce que le gouvernement se refuse à envisager toute autre politique que celle qui a été menée depuis 2017 et qui consiste à diminuer les dépenses publiques au lieu d’augmenter les recettes.

Pourtant, il est possible de revenir sur certaines dépenses comme le Crédit Impôt Recherche ou le financement public des établissements privés, permettant d’abonder le financement des établissements publics.

Par ailleurs, les attaques contre les libertés académiques se multiplient, sous l’influence de l’extrême-droite, et entravent le principe pourtant reconnu constitutionnellement de l’indépendance des enseignant·es-chercheur·ses. L’accueil des étudiant·es étranger·es est rendu de plus en plus difficile, à rebours des besoins de formation et d’investissement dans le développement des connaissances.

L’URN doit refuser de s’engager dans toute nouvelle forme d’expérimentation (EPE)

Depuis 2018, une ordonnance du gouvernement « relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche » a conduit à ce qu’un grand nombre d’universités dérogent au code de l’éducation et s’affranchissent de la plupart des règles de démocratie et de collégialité universitaires – le nombre d’élu·es pouvant être ramené à moins de la moitié des membres dans les instances de direction. À l’issue de cette expérimentation, c’est la plupart du temps le statut de Grand Établissement qui est privilégié, dérogatoire lui aussi, et qui peut permettre, par exemple, d’augmenter les droits d’inscription bien au-delà du montant fixé par arrêté ministériel.

Nos élu·es défendront le statut actuel de l’URN régi par le code de l’éducation et refuseront toute étape de transformation en établissement public expérimental.

Nos engagements pour le mandat 2024-2028

Nous refusons la sélection et défendons le principe de l’accueil du plus grand nombre d’étudiant·es, de faire fonctionner l’université pour ses usager·es et non pour appliquer des règles bureaucratiques.

Lire la suite dans les professions de foi pour le conseil d’administration , la commission formation vie étudiante, la commission recherche.

  • Pour une université qui mène le combat pied à pied avec sa tutelle pour sortir du marasme des sous-dotations et de l’austérité budgétaire (il manque à notre établissement plusieurs centaines de postes de titulaires pour simplement
    rattraper la moyenne nationale) ;
  • Pour une université dont la politique puisse être débattue par les personnels, où les instances représentatives restent élues, et disposent d’une information complète et fiable ;
  • Pour que les recrutements demeurent sur statuts nationaux ;
  • Pour un plan de sortie de la précarité ;
  • Pour une rupture avec l’individualisation par les traitements et par les primes :
    • alignement de la prime des PRAG-PRCE (PES) sur la composante C1 du RIPEC des enseignant·es-chercheur·ses
    • montant minimum pour la prime C3 (3500€) pour qu’elle puisse être attribuée le plus largement possible
    • poursuivre l’amélioration des régimes indemnitaires BIATSS en particulier les contractuel·les en CDD
  • Pour une défense de nos formations publiques face à la multiplication dans la métropole d’établissements privés en concurrence directe avec nos diplômes.

Lire la suite dans les professions de foi ci-dessous.