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Blog de la CGT FERC Sup Paris3
Depuis l’élection de la nouvelle présidence de l’université, un certain nombre de choses a changé. Les échanges syndicats/direction sont plus fructueux et nous sommes entendus sur un certain nombre sujets :
Il reste un certain nombre de sujets sur lesquels nous revendiquons en demandant à la présidence d’avancer.
Les contractuel·les doivent percevoir des primes mensuelles en rapport avec les missions confiées. Ils doivent avoir des primes équivalentes à ce que touchent des titulaires. On en est très loin à ce jour. Ce traitement désorganise l’université. Ne pas payer au juste prix nuit au recrutement.
C’est une mesure d’urgence à prendre pour les collègues concernés afin d’améliorer le fonctionnement général de notre université.
Depuis des années, les montants non dépensés en masse salariale atterrissent dans le fond de roulement. Ces sommes sont colossales. La CGT demande que soit opérée une redistribution des ces montants sous forme de prime de fin d’année à l’ensemble des collègues, de façon inversement proportionnelle, afin que les plus bas salaires ou traitements bénéficient de compensations redistributives.
La CGT demande qu’en 2024 soit mis fin au système de primes par résultats. Il s’agit d’un système opaque de distribution de primes. Les objectifs doivent être clairement définis au sein des services et les primes en découlant doivent être redistribuées entre les actrices et acteurs chargé·es de leur réalisation. Ce n’est pas le cas. Une augmentation des primes de toutes et tous doit être mise en place en lieu et place de ce système.
Le système de prime (nouveau RIFSEEP) proposé il y a deux ans posent de nombreux problèmes. Il faut le revoir :
Depuis plus d’un an, les primes des enseignant-es (PRAG/PRCE) affecté-es dans les universités ne sont plus les mêmes que les primes des enseignants-chercheurs (MCF). La CGT revendique l’égalité. On rappelle notre communiqué. La mobilisation des collègues a fait bouger le gouvernement qui a fait un tout petit pas. Ce pas est insuffisant. On revendique l’égalité avec les enseignants/chercheurs, sans refonte des obligations statutaires qui serait un recul effectif pour les droits de nos collègues enseignants du secondaire affectés dans le supérieur (ESAS).
Depuis le 1er janvier 2021, les agents contractuels ayant atteint 3 ans d’ancienneté voient leur traitement revalorisé de façon triennale. Or, cette revalorisation n’est pas faite automatiquement pour tous les collègues : la CGT demande une mise à plat des procédures RH de suivi des agents ainsi qu’une transparence totale quant à cette politique de revalorisation. De même, il a été dit que tous les collègues verraient leur ancienneté prise en compte. On demande que ces mesures soient mises en place pour toutes et tous au plus vite.
Les collègues non titulaires doivent avoir des évolutions de salaire semblables à celles des titulaires.
La CGT demande la CDIsation, pour les agents qui le souhaitent, dès le premier renouvellement de contrat.
Un CDI ne coûte pas davantage qu’un CDD, nous l’affirmons depuis longtemps et il permet un meilleur fonctionnement des équipes ainsi qu’un meilleur investissement des collègues qui ne voient plus leur emploi remis en cause chaque année.
A ce jour, la direction nous a affirmé renouveler les contrats, jusqu’à la CDIsation, au bout de quatre ans, or la CDIsation se fait bien avant dans d’autres universités.
Jusque là, les collègues concernés avaient obligation de préparer et passer un entretien sur le modèle d’un concours. Il faut renoncer à ce dispositif inutile, chronophage et qui engendre stress et confusion.
Il apparaît que de trop nombreux collègues n’ont pas vu sur les fiches de paie, les changements d’échelon ou de grade dont ils devaient bénéficier. Ils n’en sont pas toujours informés et constatent du retard dans l’application de ce changement voire l’absence d’augmentation de leur traitement. Ce dysfonctionnement oblige à des échanges chronophages avec les services RH. Si vous n’avez rien eu et que vous pensez que c’est une erreur, ne pas hésiter à nous faire remonter votre situation.
La CGT se bat depuis des années pour que le nombre de CRCT (Congés pour Recherches ou Conversions Thématiques) soit augmenté. Il devient de plus en plus difficile, pour les EC, d’assumer correctement leurs deux missions fondamentales : l’enseignement et la recherche. Pour faire de la recherche, il faut du temps. Les CRCT sont pour cela essentiels.
Pour 2022-23, la dotation en CRCT accordée par le ministère au CNU a été de 363 semestres, toutes disciplines confondues (source : Arrêté du 19 janvier 2022). Le nombre de semestres de CRCT attribués par les universités (sans fléchage disciplinaire) relève de leurs compétences : chaque établissement peut décider du nombre de CRCT accordés, en fonction de ses priorités. Le nombre global de CRCT attribué par les universités détermine ce qui sera attribué par le CNU : le CNU attribue en effet un quota maximum correspondant à 40% des CRCT accordés par les universités. Donc plus les universités accordent de congés, plus le CNU en aura.
Il est donc doublement important de renforcer le nombre de CRCT attribués dans les établissements. L’an dernier, le nombre de CRCT a diminué de plus de la moitié par rapport aux années précédentes (8 CRCT seulement contre 20 en 2019-2020), sans véritable justification. La proposition faite cette année par la nouvelle direction de l’université est de 14 CRCT au total, ce qui est mieux mais reste insuffisant. Nous demandons que l’université s’engage plus clairement à soutenir les recherches des jeunes collègues, en particulier en prévoyant davantage de CRCT accordés spécifiquement au titre du retour de congé de maternité.
La CGT Ferc Sup revendique pour les PRAG (ou PRCE), titulaires d’un doctorat, un temps statutaire pour la recherche :
Pendant sa campagne, le président s’était montré disponible pour qu’une telle possibilité soit offerte aux enseignant·es de la Sorbonne Nouvelle qui le souhaitent. Comment on fait ?