Les personnels de l’université Paris Cité réunis en assemblées générales le 9 juillet ont fait le constat que, si le pire a pour le moment été évité, la situation reste inquiétante. Le RN a recueilli avec ses alliés plus de 10 millions de voix et 143 sièges. Et désormais, c’est un premier Ministre de droite qui va diriger le gouvernement et qui refuse déjà d’abroger la réforme des retraites et d’augmenter les salaires.

Ce déni de démocratie ne sert en aucun cas la population et les salarié.es, ne faisant que renforcer les divisions et ouvrir encore et toujours la voie au Rassemblement National.

Sans mobilisation sur le terrain et sans pression populaire, nous ne pourrons gagner le progrès social.

Le 1er octobre est la première étape pour de nouveaux conquis sociaux.

Pour notre part, nous continuerons :

 de lutter contre l’idéologie d’extrême droite dans la société et dans notre université. N’acceptons aucune manifestation de racisme, aucun propos discriminatoire concernant l’origine, le genre, la sexualité, … Ceux-ci doivent être systématiquement dénoncés (par dépôt de plainte ou de main courante) et consignés dans le registre Santé et Sécurité au Travail.
 de mettre la pression sur les politiques pour gagner sur nos revendications, à commencer par l’abrogation des dernières réformes des retraites, de l’assurance chômage, sur l’immigration, de l’Éducation nationale ("choc des savoirs", formation initiale des enseignant·es...) et de la fonction publique, ainsi que l’augmentation de 20% du point d’indice (sans baisse de cotisations).

Les réformes subies par l’enseignement supérieur et la recherche ces 20 dernières années ont dégradé la qualité du service public, les conditions de travail et la démocratie universitaire. Il est urgent d’obtenir des moyens supplémentaires pérennes et d’abroger Parcoursup et « MonMaster » afin d’accueilir tous les étudiant.es souhaitant accéder aux études supérieures dans de bonnes conditions et d’améliorer les conditions de travail des personnels : pourvoir les postes vacants, créer les postes nécessaires (de BIATSS et d’enseignants-chercheurs) et ainsi faire diminuer la surcharge de travail.

Pour cela, il nous faut nous mobiliser et ce, dès maintenant !

Syndiquons-nous, organisons-nous, réunissons-nous en AG des personnels pour élaborer ensemble nos revendications et décider d’actions possibles.

Créons le rapport de force pour gagner de nouveaux conquis sociaux !

Une heure d’information syndicale a été déposée pour vous permettre d’y assister sur votre temps de travail.