Les personnels réunis en assemblées générales le 9 juillet font le constat que si le pire a pour le moment été évité, la situation reste inquiétante. Le RN recueille avec ses alliés plus de 10 millions de voix et 143 sièges. La Macronie continue de jouer la montre et le « ni ni » en renvoyant dos à dos le RN et les insoumis pour se placer.

Ces jeux politiciens ne servent en aucun cas la population, travailleuses et travailleurs ou privés d’emploi et ne font que renforcer les divisions et ouvrir encore et toujours la voie au Front national.
Le programme du Nouveau Front Populaire est proche de nos revendications et il sera, nous l’espérons, plus simple d’obtenir des avancées s’il gouverne. Cependant, sans mobilisation sur le terrain et sans pression populaire, nous ne pourrons gagner le progrès social.

Pour notre part, quelles que soient les alliances qui sortiront de la nouvelle Assemblée, nous continuerons :
 de lutter contre l’idéologie d’extrême droite dans la société et dans notre université. N’acceptons aucune manifestation de racisme, aucun propos discriminatoire concernant l’origine, le genre, la sexualité. Ceux-ci doivent être systématiquement dénoncés (dépôts de plainte ou main courante) et consignés dans le registre SST.
 de mettre la pression sur les politiques pour gagner sur nos revendications, à commencer par l’abrogation des dernières réformes des retraites, de l’assurance chômage, de l’immigration, de l’Éducation nationale ("choc des savoirs", formation initiale des enseignant·es...) et de la fonction publique, ainsi que l’augmentation de 20% du point d’indice (sans baisse de cotisations).
Pour les universités :
 Il est urgent d’obtenir des moyens supplémentaires pérennes afin d’accueillir tous les étudiants souhaitant accéder aux études supérieures dans de bonnes conditions et pour les personnels d’améliorer les conditions de travail : pourvoir les postes vacants, créer les postes nécessaires (BIATSS et EC) et ainsi diminuer la surcharge de travail.
 Les réformes subies par l’enseignement supérieur et de la recherche ces 20 dernières années ont dégradé la qualité du service public, les conditions de travail et la démocratie universitaire. Reconstruisons notre service public de l’ESR, en commençant par abroger Parcoursup et "Mon master".

Pour cela, il nous faut nous mobiliser, et ce, dès la rentrée !

Syndiquons-nous, organisons-nous, réunissons-nous en AG des personnels pour élaborer ensemble nos revendications et décider d’actions possibles à la rentrée universitaire (rassemblement, diffusion de textes, grève).

Créons le rapport de force pour gagner de nouveaux conquis sociaux !

Rendez-vous en assemblées générales le mardi 10 septembre

Une heure d’information syndicale sera déposée pour vous permettre d’y assister sur votre temps de travail.