La CGT FERC Sup de Paris 8 réaffirme son soutien à la mobilisation étudiante contre la loi ORE. Cette loi est une étape supplémentaire dans la destruction des fondements de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle est aussi l’une des pierres de touche du sabotage des services publics opéré par le gouvernement.

Nous appelons tous les personnels à soutenir la lutte contre le loi ORE et parcoursup et à participer aux Assemblées Générales.

Nous nous opposons fermement à la répression policière qui atteint les étudiants et étudiantes qui montrent leur désaccord à Nanterre, Tolbiac, Jussieu, Strasbourg, Toulouse, Lille, Nantes ou ailleurs.

Hier à Paris 8, l’Assemblée Générale a réuni un millier de personnes et a décidé du blocage partiel de l’université : ré-ouverture des services administratifs et de la BU et suspension des cours.

Cette loi, comme les précédentes ne va faire qu’accentuer la dégradation des conditions de travail et d’accueil des étudiant.e.s, dégradation que nous constatons depuis l’application de la loi LRU. Nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour défendre les droits et les conditions de travail des travailleurs et des travailleuses de nos établissements, université et IUT.

De plus, notre syndicat appelle tous et toutes à respecter le droit de grève et le droit syndical, droits fondamentaux dont la négation peut faire l’objet de plaintes au pénal.

La « consultation des instances » ne permet pas aujourd’hui un travail d’élaboration collective. En effet, les convocations hors des délais réglementaires, pour certaines sans heure, sans lieu et sans ordre du jour, empêchent toute concertation syndicale en amont. Dans ces conditions, la CGT FERC sup est dans l’impossibilité d’y participer.