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Un président d’université qui fait entrer les forces de polices sur son campus
Après les violences qui ont eu lieu à l’université de Montpellier, le directeur de la faculté de droit et de science politique de Montpellier a démissionné.
Les personnels et les étudiant·e·s n’ont pas choisi de travailler et d’étudier dans nos établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics pour subir des violences et se faire arrêter sur leur lieu de travail.
Si le gouvernement et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation devaient encourager et soutenir le développement d’une répression violente au sein des universités contre les personnels et les étudiant·e·s qui contestent les principes de leur politique, notamment la loi Vidal-ORE et l’instauration de la sélection pour accéder à l’université, ils prendraient, seuls, le risque de créer une situation de violence et de répression institutionnelles rompant avec les principes démocratiques de notre pays.