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05/11/2024
CSA : ça ne passe pas ! Pourquoi vos élus CGT, FSU et Sud ont décidé de ne pas siéger au CSA ce mardi 5 novembre (Suite et fin)
4° LA CAMPAGNE EMPLOI 2025 DE NOTRE ÉTABLISSEMENT - UNE MÉTHODOLOGIE QUI INTERROGE ?
Il s’agit ici de voter les publications aux concours de supports vacants, qu’il s’agisse des EC ou des Biatpss, d’arbitrer les demandes de rehaussement de support (le corps) de création de supports et d’embauche de collègues contractuels sur des supports fléchés fonctionnaires (c’est-à-dire financé sur budget Etat).
Intéressons-nous d’abord aux Biatpss :
Depuis près de quatre ans maintenant, et bien que nous ayons alerté la présidence sur leur pratique d’arbitrage singulière, ça continue !
Depuis un certain temps, dans notre établissement, sont comptabilisées dans les demandes des structures, le maintien des collègues contractuels déjà en poste et, il s’agit d’une nouveauté, il faut désormais y ajouter la réaffectation d’un support au sein d’une même direction ! Enfin, un mystérieux motif dénommé ’le pot commun’ ! Non il ne s’agit pas d’une cagnotte pour un pot de départ...
Ces motifs, qui n’ont rien à voir avec la campagne emploi, représentent environ 39 % du total des demandes (cf. le graphique ci-après) :
Mais alors, quel est donc le nombre d’avis favorables aux demandes formulées par les structures ?
Nous déplorons une nouvelle fois :
Un affichage tronqué de la campagne emploi, avec l’ajout de motifs incongrus visant à présenter un pourcentage élevé d’avis favorable : 100% des collègues contractuels en poste, 100% des réaffectations de support au sein de Paris 1.
Des publications de supports vacants aux concours (tout corps), qui ne représentent qu’environ 11% des demandes, mais qui recueille un score de 97%, c’est formidable... sauf que, en valeur, près de la moitié des postes vacants sont à pourvoir par contrat (les 12% du graphe 1) !
Le faible nombre de créations de supports, c’est la faute de S. Guérini, ancien ministre de la Fonction publique... en effet, le monsieur a rehaussé le point d’indice de la fonction publique, donc pas d’argent, pas de création ! Sauf pour le campus la Chapelle (les 50% d’avis favorable), qui détiendra le triste record de presque 100% de collègues contractuels sous-payés. Il aurait été peut-être préférable d’anticiper ce déménagement et de faire autrement.
Cet éternel dilemme entre la transformation ou le rehaussement d’un support visant à reconnaître l’écart entre le grade et la fonction pour un collègue (33% de demandes abouties seulement) !
Bien entendu, la loi pour la programmation de la recherche (LPR) est d’un grand secours, car elle offre la possibilité aux établissements de proposer depuis maintenant deux ans de rehausser lesdits postes en écart grade-fonction. Étrangement, notre établissement ne souhaite pas participer activement à ces campagnes. C’est un mystère : vos élus constatent que l’intégralité des établissements profite de ce repyramidage, mais pas le nôtre... Exit toute possibilité d’évolution de carrière, déjà bien réduite, à Paris 1 !
Pour conclure sur le volet Biatpss de la campagne emploi 2025, nous avons un nouveau venu, ’le pot commun’, évoqué en introduction. No comment...
5° LA MYSTÉRIEUSE RÉORGANISATION DE LA DIREVAL (sans organigramme)
À l’ordre du jour du CSA de ce 5 novembre, vos élus découvrent une méthodologie unanimement rejetée par toutes les organisations syndicales représentatives.
Pour mémoire :
La présentation d’une note « relative au projet d’organisation cible de la fonction d’appui à la recherche de l’Université Paris 1 » a été particulièrement représentative de la manière dont sont traitées les questions qui touchent les personnels, leur vie et leur quotidien.
Un avis était requis, c’est-à-dire un vote demandé aux élus. Ceux-ci ont bataillé pour faire entendre les voix concordantes des personnels, remontées par l’ensemble des organisations syndicales, à savoir beaucoup d’inquiétude, des remarques multiples sur le manque de participation effective à la construction de ce projet, pourtant essentiel à la visibilité de la recherche à Paris 1.
Mais comment voter, quand on ne nous présente pas d’organigramme ? Quand on s’aperçoit qu’il s’agit, in fine, d’autoriser le recrutement de directeurs supplémentaires qui, ensuite, auront pour mission de bâtir lesdits organigrammes ? N’est-ce pas anticiper un peu trop ? Se tromper de timing ? Ou solliciter de vos élus un blanc-seing ...?