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Page web du syndicat CGT FERC Sup de l’INALCO
Communiqué du syndicat FERC Sup CGT de l’Inalco du 15 décembre 2005
Crise institutionnelle à l’INALCO !
Le Conseil d’administration de l’INALCO qui était convoqué le 14 décembre 2005 n’a pu se tenir.
16 membres élus tous collèges confondus ont quitté la salle avant la séance, le quorum n’étant pas atteint, le budget de l’établissement n’a pu être voté...
Comme le Président l’a en effet indiqué, cette situation est d’une extrême gravité.
Pourquoi en est-on arrivé là ?
Notre collègue, Salem Chaker, Professeur d’université, élu au Conseil d’administration, a vu son mandat remis en cause et son poste a été ouvert aux suffrages à l’élection partielle au Conseil d’administration.
Ce 14 décembre 2005, Salem Chaker s’est présenté devant les membres du conseil d’administration avec une lettre du Ministère expliquant qu’il n’aurait pas dû perdre son mandat et devait rester membre du Conseil.
Salem Chaker demandant à siéger à nouveau, s’est vu opposer un refus de la part du Président celui-ci arguant que le signataire de la lettre Ministérielle (le Directeur des Affaires Juridiques) n’aurait pas dû la signer...
Outre que ce dernier appréciera, ce n’est malheureusement pas la première fois que des membres élus voient leurs mandats et leurs qualités remises en question par la Direction dont il semble que cela soit la préoccupation première.
Les 16 membres élus outrés par de telles méthodes bureaucratiques ont décidé de ne pas siéger dans ces conditions, cela d’autant plus qu’aucune médiation avec l’intéressé n’avait eu lieu par ailleurs.
Crise de Confiance :
Si la crise institutionnelle est bien là, ne nous voilons pas la face, derrière celle-ci se cache une crise de confiance ouverte.
En effet, neuf mois après l’élection de notre Président, le Roi est nu et il doit faire face à la défiance de son conseil.
Pour notre part, nous critiquons une gestion présidentielle individuelle plombée par une direction administrative en fin de course.
Nous rappelons au Président, ses engagements électoraux jusqu’alors non tenus et regrettons que le dialogue social dont il se disait un fervent partisan soit resté au point mort faute d’interlocuteur.
Quelle sortie de Crise ?
Nous espérons que ce coup de semonce sera entendu et qu’en définitive cela sera salutaire.
En effet, l’urgence est à la transparence et à la démocratie, il s’agit de répondre à la demande sociale et de mettre fin une bonne fois pour toutes à une gestion administrative qui mène à la crise.
A défaut de quoi, le maintien de cette politique conduira inéluctablement l’établissement tout entier à l’échec, nous en appellerions alors à la mobilisation de tous pour nous opposer à cette voie suicidaire.
Les élus FERC-Sup CGT au Conseil d’administration