MOTION DE l’AG DES PERSONNELS DU CNAM DU 29 NOVEMBRE 2005

Un an après l’important mouvement de personnels qui dénonçait la pénurie budgétaire, la précarité et les conditions de travail au Cnam, la rentrée 2005 s’est déroulée dans des conditions bien pires que les précédentes.

Nouvelle procédure d’inscription par correspondance, planification des salles, offre de formation, hausse des tarifs... : les dysfonctionnements ont pris une ampleur sans précédent. Les personnels y ont fait face pour corriger les aberrations de cette rentrée calamiteuse. Les conséquences sont extrêmement dommageables pour les auditeurs.

Le 29 novembre 2005, les personnels réunis en Assemblée Générale expriment leurs vives inquiétudes sur la situation du Cnam et demandent à la direction du CNAM :

 le maintien de tous les agents non titulaires sans délai de carence et la mise en place d’un véritable plan de titularisation.
 l’organisation d’un CA exceptionnel sur les dysfonctionnements de la rentrée : analyse et solutions.
 l’abandon du projet de partenariat public-privé (PPP).
 des moyens budgétaires pour un budget 2006 à la hauteur des besoins et des missions de l’établissement.

Par ailleurs ils rappellent les revendications suivantes :

 créations d’emplois statutaires pour le développement des missions du Cnam et pour de véritables carrières pour les personnels.
 l’amélioration et harmonisation du régime indemnitaire des personnels
 un bilan sur l’organisation du Cnam en pôles.
 une réflexion sur la réforme des statuts du Cnam : pour des instances plus opérationnelles et plus démocratiques.
 une inspection de l’IGAENR (Inspection Générale de l’Administration de l’Education Nationale et de la Recherche) sur la gestion de l’établissement.
 l’organisation d’états généraux sur l’avenir du Cnam et sa place dans la formation des salariés.

Ensuite, nous demandons qu’une délégation de membres du CA et de représentants du personnel soit reçue par les Ministres pour porter ces revendications et pour les interroger sur leurs réels projets quant à l’avenir du Cnam et sa place dans la formation des salariés.