Prise de parole de la CGT Rennes 2
à l’AG de la présidence
Mardi 12 mars 2024

Monsieur le président,

En tant que syndicat CGT Rennes 2, nous tenions à prendre la parole aujourd’hui pour faire
part de notre vive inquiétude auprès de notre communauté.

Le gouvernement annonce 10 milliards d’euros de coupes budgétaires. 1 milliard d’euros
seront supprimés pour l’enseignement supérieur et la recherche. C’est donc un véritable
carnage qui nous attend !

Vos annonces et celles du gouvernement laissent craindre le pire : moins de moyens,
moins de recrutements, des conditions de travail dégradées, et finalement, un service
public d’enseignement supérieur et de recherche fragilisé.

Jusqu’à quand allons-nous accepter de nous serrer la ceinture ? Jusqu’où ira cette forme
d’auto-sabotage alors que nous manquons déjà cruellement de moyens ? Nous devons
refuser ce diktat de l’austérité. Nous devons sortir de cette spirale infernale. Nous devons
réagir fermement et collectivement.

La semaine prochaine, le 19 mars, les organisations syndicales de la fonction publique
appellent à faire la grève et à manifester pour dénoncer et refuser ces attaques inédites.
Nous appelons notre communauté universitaire à participer massivement à cette journée
de mobilisation du 19 mars pour défendre nos services publics !

Nous avons donc quelques questions à vous adresser :
 Comment vous positionnez-vous vis-à-vis de cette journée du 19 mars ? Appelez-
vous à y participer ?
 Qu’envisagez-vous de mettre en place avec votre équipe pour vous opposer à cette
politique de restrictions et d’austérité ?

Pour terminer, près de 400 collègues ont déjà répondu à l’enquête sociale que nous avons
lancée au mois de février, en l’absence malheureusement de bilan social fourni par
l’université depuis 2020, malgré les obligations légales.
Nous remercions ces collègues, et nous invitons tous ceux qui ne l’ont pas encore fait à y prendre part.
Pour la CGT Rennes 2, les résultats de cette enquête sont précieux.
Ils nous permettront de faire un état des lieux de nos conditions de travail,
de cibler nos actions et de défendre l’intérêt collectif.

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