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Le jeudi 1er juin 2006, avait lieu le renouvellement des trois conseils (Conseil d’Administration, Conseil Scientifique et Conseil des Etudes) de l’INSA de Rennes. Pour les personnels IATOS, le syndicat CGT de l’INSA présentait des listes dans tous les conseils (leur profession de foi figure en document joint). Ces listes étaient opposées à celles du SNPTES-UNSA, présent partout sauf dans le collège f du Conseil Scientifique (personnels de l’ASU, des Bibliothèques et Catégorie C des ITRF).
Le document joint présente l’ensemble des résultats de ces élections ainsi que le nom de nos nouveaux élus.
Ces résultats appellent quelques commentaires. La CGT est plus que jamais la première force syndicale chez les IATOS de l’INSA de Rennes. Le rapport de force (un peu plus de 60% des voix pour la CGT)est inchangé par rapport aux mêmes élections il y a 4 ans ; la répartition des sièges est inchangée. Toutefois, il faut noter un recul de la participation (moins de 170 votants cette année pour plus de 180 il y a 4 ans). Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce recul.
Le calendrier des élections a été très contraint (vacances la première semaine de mai et plusieurs jours fériés) entraînant une campagne électorale courte.
L’organisation administrative de ces élections a laissé à désirer, le secrétaire général (chargé de l’organisation) ayant visiblement en tête d’autres soucis lui paraissant prioritaires.
Ces élections venaient à la fin d’une année de total renouvellement des responsabilités et instances de l’INSA (Direction, Conseils de Département, Commision Paritaire d’Etablissement, Conseils). Une certaine lassitude électorale ainsi qu’une "évidence des résultats" ont fait que l’enjeu de ces élections n’est pas apparu aux personnels entraînant une campagne inexistante. L’inhabituelle absence de campagne chez les enseignants-chercheurs n’a pas renforcé la mobilisation.
Même si la participation reste globalement élevée (72%), l’ensemble de ces facteurs explique qu’elle soit en recul de plus de 5% par rapport aux dernières élections.
Il est maintenant important que les élus travaillent dans les conseils, mais aussi que tous les syndiqués s’interrogent sur cette démobilisation et la façon de la combattre.