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Site web du Syndicat CGT FERC Sup de l’Université Lyon 1
Information syndicale du 03 juin 2022.
Une prime exceptionnelle de 800 € brut sera versée sur la paie du mois de juin au personnel BIATSS sous certaines conditions :
Être titulaire BIATSS ou contractuel·le BIATSS hors financement sur contrat de recherche ;
Avoir été en activité au sein de l’Université Claude Bernard Lyon 1 au 1er mai 2022, quel que soit le service d’affectation ;
Avoir une ancienneté minimale de 6 mois sur la période de référence (1er septembre 2021 au 30 avril 2022).
Les collègues en position de disponibilité, de congé parental ou bien encore de détachement sortant au 1er mai 2022 sont exclus du dispositif.
Ce montant ne fait l’objet d’aucune proratisation (ni en fonction de sa quotité de temps de travail, ni en fonction de sa durée de présence au cours de l’année universitaire 2021-2022). Il est versé sous forme de CIA aux titulaires, avec report sur l’année 2023 en cas de dépassement du plafond réglementaire. Cette prime peut se cumuler avec les autres dispositifs indemnitaires (notamment l’intéressement relatif à la formation continue).
Cette prime exceptionnelle, d’un coût d’environ 1,4 M€, est financée à partir de l’enveloppe de masse salariale et donnera lieu à un prélèvement sur fond de roulement en fin d’année si besoin.
Nous avons approuvé cette prime exceptionnelle bien qu’elle ne soit pas satisfaisante sur plusieurs points :
Alors que le montant du fond de roulement le permettrait ((re)voir notre communiqué : "UCBL : une santé financière indécente ?"), l"ensemble du personnel ne bénéficie pas de cette prime. Ne sont en particulier pas bénéficiaires :
* les contractuel·les BIATSS financé·es sur contrat de recherche (qui exercent les mêmes missions de service public que leur·es homologues financé·es par l’université) ;
* les enseignant·es et enseignant·es chercheu·ses, et notamment les contractuel·les enseignant·es, les doctorant·es, les ATER (qui n’ont pas vu de revalorisation de leurs primes statutaires contrairement aux MCF et PR), les PRAG et PRCE (qui ont vu une revalorisation de leurs primes statutaires très inférieure à celle des MCF et PR). Rappelons également que les conditions d’enseignement ont été particulièrement difficiles ces 2 dernières années.
Un financement sur masse salariale s’accompagne nécessairement d’une réduction des recrutements pourtant tant attendus.
L’UNSA éducation (que le SNPTES a rejoint) ne nous a pas associés à cette discussion et nous a reprochés dans un communiqué du 05 mai - avec virulence et de manière éhontée - de retarder la mise en paiement de cette prime alors que cette organisation syndicale ne pouvait ignorer l’annonce le 03 mai du report du CT exceptionnel du 09 mai au 18 mai. (Ce dernier aura d’ailleurs connu un second report au 24 mai, indépendant de notre volonté.) Nous déplorons cette agressivité très malvenue et continuons de dénoncer ces discussions à "huis clos" susceptibles d’être suspectées de compromission, telle qu’un soutien contraire à des revendications pourtant affichées ((re)voir le communiqué : "Quelle est la boussole du SNPTES ?") ?
Plus globalement, face au décrochage des rénumérations dans la fonction publique, les mesures de (faible) « compensation » par des dispositifs indemnitaires sont inadéquates et délétères en terme de statuts et d’emplois. Il est urgent, d’une part, de revaloriser la valeur du point d’indice et de l’indexer sur l’inflation ou le salaire moyen, et, d’autre part, d’améliorer tous les niveaux de la grille indiciaire et des carrières par des mesures générales (voir la lettre ouverte intersyndicale adressée au Président de la République et à la Première Ministre).
El pueblo unido ...
Pour les organisations syndicales CGT et SUD de Lyon 1