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Université Grenoble Alpes (UGA)
Nous proposons de revenir sur le déroulement du CA du 19 décembre dernier, éclairant à plusieurs égards sur certaines alliances de fait avec la présidence sortante.
Nous avons déjà évoqué les conditions ubuesques de ce premier CA : exclusion d’une personnalité extérieure, convocation du CA en-dehors des statuts, CA qui ne serait en fait « pas un CA » selon la DAJI.
Les résultats des votes de ce CA et son déroulement sont particulièrement éclairants.
Ce CA avait pour objet l’élection de 3 personnalités extérieures : deux parmi des propositions soumises par l’IEP Grenoble et par l’ENSAG, une parmi des propositions soumises par d’autres membres du CA.
La CGT, la FSU, l’UEG et l’Unef avaient proposé ensemble aux autres organisations syndicales (OS) de se mettre d’accord sur un nom. Nous proposions au départ 3 noms ; nous n’avons reçu aucune réponse formelle de la part des autres OS.
Avant le vote sur ces personnalités, les élu·es CGT, FSU, UEG et Unef ont tenté de faire vivre le débat, en posant des questions sur les propositions soumises au vote et notamment les propositions soutenues par la liste « Université d’Avenir » (UA, liste de soutien à Y. Lakhnech) ; aucune réponse n’a été apportée à ces questions.
Le résultats de l’élection des 3 personnalités extérieures :
Pour rappel, les listes CGT/FSU/UEG/UNEF rassemblent 14 élus. Le vote a eu lieu à bulletins secrets.
Le resultat des votes indique ainsi clairement que la CFDT, le SNPTES et l’UNSA, ainsi que les personnalités extérieures nommées par les collectivités ou organismes, ont soutenu en bloc les candidatures proposées par la liste de soutien à Y. Lakhnech, pour l’élection de Vincent Canchon (ancien attaché parlementaire d’un élu RPR et directeur d’un cabinet de conseil) et pour Marie-Christine Simiand.
Pour couronner le tout, le PV de délibération de ce CA montre qu’une élue CFDT était pendant ce CA porteuse de la procuration de l’élu UNI (organisation étudiante d’extrême-droite dont la liste était intitulée « Dites stop à l’extrême gauche »).
Ces alliances honteuses montrent jusqu’où certain·es peuvent s’entendre pour mettre à l’écart des organisations syndicales qui ont pourtant obtenu la majorité des suffrages des personnels et des étudiant·es.
Dans leur pluralité et quelle que soit leur position concernant les deux candidats à la présidence, les listes CGT/FSU/UEG/UNEF s’exprimeront le 11 janvier, et travailleront pendant tout le mandat pour une université de service public, pour un fonctionnement plus démocratique et moins aligné sur les injonctions et restructurations financières gouvernementales dont on voit les dérives extrèmes-droitères de plus en plus fréquentes.