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Université Grenoble Alpes (UGA)
Grace à votre soutien, la CGT obtient de très bons scores encore une fois aux conseils de l’UGA !
Tous collèges personnels confondus, c’est la CGT qui obtient le plus de voix parmi les organisations syndicales (1222 / 5811, soit 21 %).
Au total, sur les 23 sièges attribués aux représentants des personnels, la répartition est la suivante :
Nous présentions des listes dans plusieurs collèges et nous obtenons :
Retrouvez les résultats détaillés ici : https://elections.univ-grenoble-alpes.fr/les-resultats/
La participation particulièrement élevée pour des élections de ce type (près de 54 % tous collèges personnels confondus) montre un réel intérêt et une volonté forte des collègues de peser sur la vie démocratique de l’université.
La CGT est la première organisation syndicale en nombre de voix, tous collèges personnels confondus ; cependant, la division en collèges électoraux, et la « prime majoritaire » (sièges supplémentaires automatiquement attribués aux premières listes) sur les collèges enseignant·es limite le nombre de sièges obtenus.
Nous notons notre bon résultat dans les collèges enseignant·es. La CGT reste majoritaire sur les collèges biatss et doctorant·es.
Avec le dépôt d’une liste supplémentaire par rapport aux élections annulées de novembre dernier, les voix portées sur les organisations syndicales se répartissent plus largement donnant une avance pour la liste de soutien au candidat Protassov (1489 voix). Ainsi, si toutes les organisations syndicales perdent des voix, la CGT affiche pourtant la plus faible diminution avec 128 voix de moins. Record de perte pour la CFDT alliée à Sup’Recherche UNSA (-412 voix) ; la FSU perd 258 voix, le SNPTES 189.
Nous interprétons ce résultat comme un message fort adressé par l’ensemble des personnels aux dirigeants de l’établissement : les listes soutenant le président sortant, candidat à sa réélection, n’ont obtenu que 6 sièges sur 23 (dont 4 obtenus dans le collège A des professeurs d’université, sachant que parmi ces 4 sièges, 2 ont été obtenus grâce à la prime majoritaire) et l’émergence d’un nouveau candidat qui lui a obtenu 8 sièges sur 23. Les consignes de votes pour le président sortant relayées par certaines directions institutionnelles n’auront finalement pas suffi : en effet, la campagne s’est déroulée avec plusieurs irrégularités de la part d’une même liste, récidiviste donc. Nous avons joint au procès verbal de dépouillement 17 pages d’observations concernant ces irrégularités.
Le désaveu des personnels pour la candidature sortante est déjà marqué, et il faudra en tirer les leçons.
Un nombre élevé de personnalités extérieures siègent également au CA, représentant près de 30% des votants qui éliront notre futur président. Ces 12 membres extérieurs peuvent faire basculer l’élection, en dépit du choix initial des personnels.
Concernant l’élection du futur président, les élu·es CGT ont pour mandat d’éviter que la présidence sortante ne revienne par la fenêtre et ainsi de respecter l’expression majoritaire des personnels pour un changement de présidence. Cette décision a été prise à l’unanimité lors d’une assemblée générale des adhérent·es de la CGT qui a considéré qu’en raison du bilan catastrophique et des comportements inacceptables du président sortant et de certains membres de son équipe, un changement de présidence était nécessaire.
Nous vous donnons quelques exemples de ce que nous reprochons à l’équipe sortante :
Sur mandat unanime de l’AG des adhérent·es CGT, nos élu·es au CA voteront donc contre Y. Lakhnech, et donc pour K. Protassov. Quel que soit le candidat élu, la CGT reste indépendante et défendra pleinement et fortement nos conditions de travail et notre volonté commune de préserver nos valeurs de service public. Nous ne donnerons aucun blanc-seing.
Retrouver du sens, c’est avoir les moyens de bien faire notre travail ! De développer les recherches, les connaissances, sans passer sa vie à courir après les appels d’offres. C’est conforter les équipes, les collectifs de travail plutôt que d’organiser une mise en concurrence perpétuelle, la course aux primes individuelles. C’est permettre à tou·tes les étudiant·es d’accéder au savoir, quels que soient leurs origines géographiques, leur milieu social. C’est s’intéresser plus aux progrès qu’on peut leur faire faire pendant leur parcours dans l’établissement qu’à leur classement sur ParcourSup.
Retrouver du sens, c’est faire confiance à l’expertise des agent.es plutôt que de penser à leur place et leur faire perdre du temps à remplir des batteries d’indicateurs pensés sans eux/elles.
Nous refusons la précarité, l’individualisation et la mise en concurrence des agent·es.
Nous voulons une réelle égalité de traitement, pas des règles différentes entre chaque composante (comme par exemple sur le télétravail).
Nous tenons au service public et refusons de le voir abimé et perdre ses valeurs. À cet égard, nous défendons la gratuité des études, à l’UGA comme dans ses établissements-composantes, et donc l’augmentation des budgets de l’État pour l’ESR.
Les élu.es de nos listes s’efforceront de porter ces messages dans les conseils et travailleront en ce sens avec les autres organisations syndicales.