Nous avons appris qu’une collègue du Crous, secrétaire régionale de la CGT Crous Grenoble Alpes a été retrouvée évanouie par ses collègues après une altercation avec l’agent chef le vendredi 24 janvier 2025. Une fiche de Danger Grave et Imminent (DGI) a été remplie.

Nous tenons à apporter notre soutien à la secrétaire générale et aux personnels du Crous et rappelons les obligations de l’employeur, selon l’article 5 de la directive européenne du 12 juin 1989 : « L’employeur est obligé d’assurer la sécurité et la santé des travailleurs dans tous les aspects liés au travail. »

Au Crous, comme d’ailleurs à l’UGA, de telles « altercations » amènent de la souffrance au travail et détériorent la santé des collègues. Ce ne sont pas des conditions de travail normales. Encore trop souvent, même à l’UGA, l’employeur se réfugie derrière une jurisprudence reposant sur la notion « d’exercice normal du pouvoir hiérarchique » pour écarter toute reconnaissance de l’impact de ces « altercations » sur la santé des agent·es.

La CGT ne considérera jamais les menaces, les intimidations, les cris, comme « l’exercice normal du pouvoir hiérarchique ». Ces violences n’ont pas leur place au travail.

Nous soutenons la demande d’enquête et rappelons que les représentant·es syndicaux, comme tous les personnels, ont le droit au respect de leur santé et de leurs droits.

Nous considérons que le Crous fait partie intégrante du service public de l’Enseignement Supérieur, et sommes donc particulièrement soucieux de son bon fonctionnement, indispensable aux étudiant.es, et aux conditions de travail de ses agent.es.