"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
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Syndicat CGT Université de Grenoble
Le 19 décembre 2023, les député.e.s ont voté la nouvelle loi immigration, avec des conséquences directes sur tou.te.s et notamment les conditions de travail et d’étude à l’Université. Sont instaurées notamment :
POUR TOU.TE.S : ne pas avoir de papiers (notamment par non-renouvellement des autorités) devient un délit, sanctionné d’une amende de 3 750 euros et d’une peine de trois ans d’interdiction du territoire.
À l’UGA, avant même le vote de cette loi, plus de 300 étudiant.e.s étaient et sont toujours en attente d’un renouvellement de leur titre de séjour, sans récépissés de la Préfecture. Cette loi porte atteinte à la vie et aux conditions de travail et d’étude de tou.te.s à l’Université, en les faisant reposer sur des principes de discrimination légale par nationalités, xénophobes et racistes.
Des actions sont possibles, concrètement, depuis nos lieux d’étude et de travail. Il y a grande urgence à nous mobiliser pour une Université vivable et vivante pour tou.te.s.
Premiers signataires : Des personnels et étudiant.e.s de l’UGA, CGT Université de Grenoble, UNEF, UEG, CNT, RUSF, l’association béninoise des étudiants et stagiaires-travailleurs de Grenoble, Solidaires étudiant·es, FSU
« Le conseil d’administration de l’Université Grenoble Alpes, réuni le 11 janvier 2024, s’alarme de l’adoption par le parlement de la loi « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration ». Cette loi raciste et xénophobe inclut de nombreuses mesures inspirées de l’extrême droite. En particulier, les mesures visant l’enseignement supérieur et la recherche telles que l’obligation de caution des étudiants étrangers, les frais d’inscriptions différenciés, sont contraires aux valeurs de partage, d’universalité, d’émancipation, qui devraient être le socle de l’université.
Nous resterons une université d’accueil de tous les étudiants et toutes les étudiantes.
Enfin, nous appelons l’ensemble de la communauté universitaire à se mobiliser et demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi qui fait honte à notre démocratie. »
Motion adoptée à une large majorité par le CA (3 voix contre, 2 abstentions, 2 refus de prendre part au vote)