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Syndicat CGT Université de Grenoble
Hier soir à l’assemblée nationale, la loi « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » a été adoptée par 349 voix pour, 186 voix contre.
Cette loi raciste et xénophobe reprend largement les propositions de l’extrême droite et notamment le programme du RN, en prévoyant notamment :
Cette loi a été votée massivement par les députés LREM, LR, Modem et RN. L’apport des voix des députés RN a été décisif, dans la mesure où cette loi ne passait pas si les députés RN votaient contre. Le durcissement du texte en Commission Mixte Paritaire a donc permis cette alliance de fait entre LREM, LR, le Modem et le RN, sur un sujet qui constitue le cœur même du programme de l’extrême droite.
L’impact de cette loi va être considérable.
À l’UGA, 1 étudiant.e sur 6 est international.e ; parmi la population doctorante, c’est 47% des doctorant.es qui sont internationaux. L’UGA a actuellement 1 100 partenariats avec des universités internationales.
Cette loi renforce le contexte raciste, xénophobe existant en France, précarise les populations migrantes, les personnes exilées et les personnes étrangères qui vivent, travaillent, cotisent et payent des impôts en France.
Cette loi porte atteinte à des principes fondamentaux reconnus en France : liberté de déplacement, égalité de traitement entre les usager.ères du service public ; principes de liberté, d’égalité, de fraternité. Elle s’attaque gravement au principe de solidarité, et institutionnalise les discriminations en raison de l’origine notamment.
Suite au durcissement du texte, 18 présidentes et présidents d’université ont signé un communiqué pour dénoncer le contenu de cette loi et son impact dans l’enseignement supérieur et la recherche. Le président de l’UGA, peut-être occupé à autre chose, n’est à ce jour pas signataire de ce communiqué.
Nous regrettons que ce ne soit pas encore le cas et nous appelons par ailleurs le président de l’UGA à prendre position publiquement contre cette loi, et contre son application future à l’UGA.