"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
Menu ☰Accueil > Syndicats > Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes > Université Bordeaux
Site web de la CGT FERC Sup de l’université de Bordeaux
Cher.e.s collègues,
Hier soir, les députés LFI Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo ont tenu une conférence à l’université Bordeaux-Montaigne sur le thème de la précarité étudiante.
Durant cette conférence, des militants d’extrême droite sont arrivés cagoulés, armés de barres de fer et de matraque, et ont agressé des personnes présentes à cette conférence.
L’assemblée était composée d’enseignants, mais aussi et surtout, dans sa très grande majorité, d’étudiants qui ne s’attendaient pas à être confrontés à une telle brutalité, à un tel déchainement de violence.
La CGT FERC Sup est sous le choc. L’université est un lieu de confrontation des idées, non pas de coups de matraque. Ces groupuscules n’ont pas leur place sur un campus.
Sur le campus de l’université de Bordeaux, il ne se passe pas un mois sans qu’il y ait des tags, des dégradations du mobilier urbain liés à l’activité de ces groupuscules. Qu’arrivera-t-il le jour ou des étudiants, des enseignants, des organisations syndicales, proposeront une conférence sur des thèmes qui ne plaisent pas à ces groupuscules ?
La CGT FERC Sup condamne fermement ces actes de violences. Nous apportons tout notre soutien au Président de l’université de Bordeaux-Montaigne et nous rappelons que l’université est un espace sanctuarisé de liberté pour l’échange, voire parfois, la confrontation des idées, mais toujours dans le respect de la laïcité et des règles de bienséance.
Nous ne devons avoir aucune tolérance pour les groupuscules armés et violents. Aussi, nous demandons à l’université de Bordeaux de tout mettre en œuvre pour que ces groupuscules, s’ils agissent sur le campus de l’université de Bordeaux, soient identifiés, et s’il s’avère que certains membres sont des étudiants ou des personnels de l’université, qu’ils soient sévèrement sanctionnés.
Cher.e.s collègues, nous devons garder à cœur de faire vivre l’idée d’une grande université publique, universaliste et ouverte à tout.e.s, reposant sur des principes de liberté et de fraternité.