Le SES-CGT de l’Université de Strasbourg et le SNTRS-CGT Strasbourg communiquent :

De graves incidents se sont produits jeudi 17 mars vers 15h 30 sur le campus de l’Esplanade, devant la faculté de droit, en plein cœur d’une zone disposant des franchises universitaires. Plusieurs étudiant.e.s ont été blessés par les CRS. Ces blessures ont nécessité des points de sutures réalisées aux urgences de l’hôpital pour plusieurs d’entre elles et eux et une étudiante est encore ce vendredi sous surveillance médicale

La CGT déplore le choix de la présidence d’avoir fait fermer ce jeudi les accès de plusieurs bâtiments dont le palais Universitaire et la faculté de droit. Le droit des étudiants de se réunir en assemblée générale en particulier après une manifestation est imprescriptible. Aucun danger pour la sécurité des personnes et des biens à l’université ne justifiait cette décision de fermeture.

La CGT désapprouve la décision de la présidence d’ avoir demandé l’intervention des forces de l’ordre au coeur même du campus.

La CGT est indignée par la violence de cette intervention, très visiblement ordonnée au plus haut niveau de l’Etat. Le pouvoir de Valls et Hollande, plus que jamais au service des intérêts capitalistes, cherche à réprimer et provoquer pour étouffer dans l’oeuf le puissant mouvement qui est en train de se développer contre sa loi de réforme du code du travail, véritable régression de civilisation.

La CGT appelle les personnels de l’université, du CNRS et de l’INSERM a se mobiliser massivement contre cette loi en même temps que pour les revendications spécifiques des fonctionnaires et des contractuels publics en participant à toutes les initiatives unitaires avec les étudiants, la jeunesse, et les autres salariés du public et du privé qui seront annoncées dans les prochains jours et en particulier à la journée de grève et de manifestation du 31 mars prochain