"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
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Alors que les 7 organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) continuent d’exiger dans l’unité le retrait du projet de casse du Code du travail, alors que la majorité de la population rejette toujours ce texte, alors que le gouvernement doit recourir au 49-3 pour faire passer sa loi au Parlement, le gouvernement s’obstine et franchit un nouveau cran : non content de nier le succès massif de la mobilisation du 14 juin, le gouvernement cherche à stigmatiser les salariés, à cibler leurs syndicats et à condamner les syndicalistes.
À présent, le gouvernement aux abois entend limiter les droits démocratiques élémentaires, en tentant d’interdire les manifestations.
Acculé, isolé et contesté, le gouvernement a fini par céder pour le 23 juin et le 28 juin.
Sa responsabilité pleine et entière est engagée.
La CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, qui « ont toujours affirmé leur volonté de manifester pacifiquement », refusent « cette remise en cause grave d’une liberté fondamentale garantie par la constitution : le droit à manifester » et « appellent les salarié-e-s, jeunes, privé-e-s d’emploi et les retraité-e-s à participer massivement aux manifestations des 23 et 28 juin ».
La CGT FERC Sup répond positivement à cet appel et invite tous les salariés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à manifester les 23 et 28 juin.
Le courrier du ministre de l’Intérieur au secrétaire général de la CGT daté du 20 juin 2016.
La réponse intersyndicale du 20 juin 2016.
Le communiqué intersyndical du 22 juin constatant le recul du gouvernement.