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Menu ☰Accueil > Les dossiers > Les élections > Résultats des élections professionnelles dans l’ESR : l’analyse (...)
La CGT FERC Sup remercie à nouveau les électrices et électeurs qui ont choisi, par leur vote CGT, la défense du statut de fonctionnaire, la création massive de postes de titulaires, l’augmentation du point d’indice et son indexation sur le coût de la vie, l’amélioration des conditions de travail… ainsi que l’opposition à la nouvelle attaque contre nos retraites.
Merci à vous : la FERC CGT conserve sa deuxième position au CSA MESR avec 18,1 % des voix et 3 sièges. La CGT FERC Sup progresse dans bien des établissements aux CSA locaux.
Mais la CGT FERC Sup dénonce à nouveau le fiasco organisé par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à l’occasion de ces élections (voir notre communiqué). Malgré nos inlassables alertes, le ministère n’a pas tenu compte de nos remarques (cf. courrier au MESR sur la liste électorale), et les conditions du vote au CSA ministériel ont empêché nombre d’électeurs d’exercer leur droit de vote : le CSA du MESR obtient à nouveau le pire taux de participation de tous les ministères : 19,2 % en chute de 11,3 points (on passe de 83 638 votant·es (30,51%) en 2018 à 52 025 (19,21%)).
Pourtant, les collègues ont voté dans les établissements : le ministère doit s’expliquer !
Pour la CGT FERC Sup, c’est non seulement les conditions du vote qu’il faut questionner, mais au-delà, c’est le vote électronique proprement dit, c’est l’autonomie des établissements, c’est le manque de postes qui sont en cause (voir notre communiqué « les raisons d’un plantage »).
La CGT maintient sa position de première organisation syndicale dans la Fonction publique, avec un niveau global de 20,8 %, (en recul d’environ 1 point) : elle obtient 30,5% dans la Fonction publique hospitalière et 27,9% dans la Territoriale (voir le communiqué UFSE).
La CGT reste la 5ème organisation de la Fonction publique d’État, avec 11 % des suffrages, en baisse de 1,1 point. La baisse de la participation dans notre ministère, où la CGT est relativement forte et apporte plus de voix d’habitude, pèse sur les résultats généraux dans l’État.
La participation baisse globalement de 6 points à 44,9 %. Le Ministère de l’Éducation nationale est le ministère où l’on vote le moins après l’ESR, avec 39,8 % : la participation de l’Education nationale est quand même plus du double de celle de l’ESR.
La CGT est première à la Culture (41,5%), au Travail (27,7%), deuxième à la Transition écologique (22,5%), aux Finances (22,3%), à Pôle Emploi (25,8%), à La Poste (23,2%) et Orange (20,8%), troisième à la Santé (23,2%) et à la Justice (16,5%)… La CGT progresse en voix et en pourcentage à l’Éducation nationale (6,7%, +0,5 point).
Le nombre d’électeurs et électrices était quasi stable à 270.000 (-3.200 depuis 2018). Au passage, cela questionne, quand on compare avec l’augmentation drastique du nombre d’étudiants (+16 % rien qu’à l’université sur 10 ans)…
Seuls 52 000 personnels (19,2%, en chute de 11,3 points depuis 2018) ont voté et 49 000 se sont exprimés. Étaient inscrits les personnels des universités, des organismes de recherche et des CROUS. La liste FERC CGT (regroupant la CGT FERC Sup, le SNTRS CGT, la CGT INRAE et l’UN CGT CROUS) obtient 8 872 voix (18,11 %, -0,47 points par rapport à 2018) et conserve ses trois sièges.
La chute de la participation est forte partout, mais elle est particulièrement dramatique chez les personnels des CROUS (environ -40 points de participation) et du CNRS (environ -18 points), ce qui a pénalisé singulièrement le vote CGT. Une organisation syndicale s’était opposée à nos demandes de retour au vote à l’urne pour les personnels des CROUS, arguant que c’était « l’avenir » : qu’elle en réponde également auprès d’elles et eux.
La FSU gagne un siège au détriment du SNPTES – UNSA (qui ont fusionné depuis 2018). L’arc syndical CGT, FSU, FO, SUD qui s’est opposé à la loi ORE et à la loi LPR, devient ainsi majoritaire au CSA ministériel.
Les résultats détaillés pour 2014, 2018 et 2022.
L’Union écrira au MESR et à la DGAFP pour demander des comptes sur le fiasco constaté pour notre ministère.
Félicitations aux nouveaux élu·es
1. Jean Marc NICOLAS - Titulaire - FERC Sup - Université de Lille
2. Lorena KLEIN - Titulaire - SNTRS CGT - CNRS Paris
3. Jean HARCHOUCHE - Titulaire - CGT CROUS - Nancy
4. Emmanuelle MAGNOUS - Suppléante - CGT INRAE - Orléans
5. Vincent MARTIN - Suppléant - FERC SUP - UTC Compiègne
6. Christine LEININGER - Suppléante - SNTRS CGT - INRIA Rocquencourt
Formation spécialisée Santé Sécurité au Travail
Début janvier, trois membres de cette liste seront nommés titulaires à la formation spécialisée SST ministérielle. Trois autres membres des organisations fédérées FERC seront mandatés en tant que suppléant·es.
Commission statutaire des enseignant·es-chercheur·es (ex-CTU)
Christine Roquet (titulaire), MCF, Paris 8 et Philippe Blanchet (suppléant), PU, Rennes 2, y seront mandatés pour l’Union.
CAPN ITRF A (IGR, IGE, ASI)
Regroupement de tous les corps : en 2018 il y avait 19 sièges en tout (8 en IGR, 7 en IGE, et 4 en ASI). En 2022, il n’y a plus qu’une seule commission, avec 8 sièges pour la catégorie A.
Les nouveaux élu·es sont :
Benoît REY, IE, UGA (titulaire) et Amandine RENAULT , IE, AMU (suppléante).
CAPN ITRF B (Techniciens)
Les nouveaux élu·es sont :
Camille BORNE, ENS Lyon (titulaire) et Olivier DRIGET, AMU (suppléant).
Résultats détaillés des CAPN ITRF A et B
CAPN des personnels de bibliothèque
Le nombre total de sièges dans ces commissions passe de 22 en 2018 à 12 sièges en 2022. La participation s’effondre et perd 17.47%.
Merci pour la mobilisation sans faille des militantes et militants de la CGT FERC Sup qui ont su faire que ces élections professionnelles ne soient pas complètement le fiasco annoncé, qui ont permis de montrer que la CGT progresse encore dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, et que, ENSEMBLE, nous sommes plus fortes et plus forts !