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Menu ☰Accueil > CGT FERC Sup > Disparition de Raymond Virot
Il reste dans nos cœurs et dans nos luttes.
Raymond, un militant communiste, au sens premier du terme, à savoir qu’il n’avait aucun intérêt distinct de sa classe, celle des travailleurs. C’est ce que, sa vie durant, il a mis en œuvre au sein de son syndicat : la CGT. Militant de toujours, passionné et rugueux, il aimait à défendre ses idées, avec énergie, détermination et sans céder un pouce de terrain.
Une « Grande gueule » disaient certains avec tendresse car ses mots claquaient aux oreilles, comme les drapeaux au vent de la révolte. Toute sa personne en imposait avec une épaisse crinière et une haute taille, droite et décidée. Il était du peuple et l’a toujours porté avec force et fierté. Mais, en lui, bouillonnaient aussi la joie, l’amour, l’amitié et la jubilation de partager.
Ses rires étaient forts et communicatifs, son humour décapant pouvait parfois être provocateur, mais jamais Raymond ne se montrait méchant – quoique certains Présidents ont pu regretter d’avoir à l’affronter... Ceux qui ont connu Raymond, se souviennent d’un camarade aussi ponctuel et discret qu’attaché à son élégance vestimentaire, autant de signes de respect envers tous ses camarades.
Ils se souviennent aussi que, dans les réunions syndicales, Raymond, peu enclin
aux discours, réservait ses interventions à l’essentiel. Son but a toujours été la
construction de la CGT pour la défense des intérêts des salariés, une CGT de classe et de masse, indépendante et souveraine. De là venait son intransigeance sur les questions d’organisation, au sein du syndicat.
Raymond était un personnage que personne ne pouvait ignorer. De l’Université, aux terrains de Foot, de la CGT FERC Sup à l’UL de Reims, il a laissé des traces indélébiles et a gagné le respect de toutes et de tous.
Nous sommes fiers qu’il soit des nôtres.