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Pour explications :
l’UPPA a engagé une procédure d’Entretiens de Progrès à laquelle nous avons participé (cf précédente doc de Pau sur site).
Nous aurions pu croire, ingénument peut-être que ces Entretiens de Progrès allaient se substituer aux entretiens d’Evaluation.
En fait à la réception de la circulaire ministérielle le président de l’UPPA a invité les directeurs de composantes et divers N+1 a se servir des entretiens de progrès individuels aux fins d’évaluation. Tout le monde (nous en 1er) s’est senti trompé.
La CGT a vivement réagit à la méthode arguant que l’administration s’était engagée à ce que les uns et les autres n’aient rien à voir.
Elle a été à l’initiative de la motion ci-dessous présentée hier vendredi 22 en CA, laquelle motion diffusée (par les soins de la CGT) sur le forum de la fac a reçu le soutien y compris de N+1 estimant eux aussi qu’il y avait arnaque et ne souhaitant pas donner l’impression qu’ils cautionnaient.
Hier le SNPTES (l’élue de la CGT est indisponible) a présenté la motion mais ne l’a pas soumise au vote du CA, les explications du président de l’UPPA lui ayant à priori suffit.
Celles-ci étaient en gros : le président souscrit à la motion mais considère que le vote d’une suspension de la procédure d’évaluation ne relève pas des prérogatives du CA et qu’il faut faire pression sur le Ministère.
La procédure des Entretiens de Progrès sera dissociée de celle d’Evaluation. Le SNPTES a craint que la motion ne soit pas votée par le CA (ce serait une 1ère n’est-ce pas !) et a donc baissé culotte.
J’attends avec impatience un compte rendu écrit que j’ai demandé.
La CGT a annoncé la couleur : elle est prête à mettre l’UPPA devant le TA. L’Evaluation doit satisfaire à une procédure qui n’a été aucunement respectée (cf circulaires).
AG début janvier : le SNPTES va en prendre pour son grade j’espère !
Motion au Conseil d’Administration de l’UPPA
Au printemps dernier l’Université de Pau et des Pays de l’Adour a initié une procédure d’Entretiens de Progrès totalement dissociée de la procédure d’Evaluation-Notation. A cet effet, une commission a été créée, avec les représentants des personnels élus à la Commission Paritaire d’Etablissement. Cette dernière a avalisé les documents relatifs aux entretiens de progrès -entretiens de services et entretiens individuels- lors de sa réunion du 27 juin 2006, tout comme l’a fait, par la suite, le Conseil d’Administration.
L’utilisation de ces entretiens de progrès aux fins d’évaluation des personnels n’est pas conforme à l’esprit qui a présidé à leur rédaction commune, ni à l’accord de la CPE ni, par là-même, à son approbation par le CA. Elle ne l’est pas non plus au regard des textes réglementaires relatifs à la procédure d’évaluation des personnels. Elle prête à contentieux et a suscité, de plus, l’étonnement et maintenant le mécontentement des agents.
Aussi :
considérant les lourdeurs d’une procédure d’évaluation devant normalement se dérouler en sus des entretiens de progrès, ce qui implique une mise en oeuvre extrêmement complexe et coûteuse en moyens humains et en temps,
contestant le dispositif de l’évaluation-notation qui induit une mise en concurrence entre les agents et une politique de gestion individuelle des carrières, facteur d’inégalité de traitement,
déplorant la réduction régulière des moyens accordés au service public pour accomplir ses missions,
Le Conseil d’Administration de l’UPPA, garant de l’intérêt collectif et de l’équité, fidèle à ses engagements initiaux, décide de suspendre la procédure d’évaluation et de poursuivre celle des entretiens de progrès, entretiens de services et entretiens individuels, tels qu’approuvés par la CPE et par lui-même.
Il invite Mr le président à transmettre une note de service en ce sens à tous les agents, copie étant adressée aux organisations syndicales et aux représentants du personnel.
Hervé Thépault